Symposium PSYCH : solutions pour la police et la société

À la lumière des recherches cliniques montrant que la thérapie assistée par la MDMA est un traitement potentiel du syndrome de stress post-traumatique, lors du symposium PSYCH au British Museum le 6 juillet, une conversation sur le thème « Les solutions pour la police sont des solutions pour la société » a exploré la crise de la santé mentale au sein de la police britannique.

Expliquant comment le c-PTSD est comme « la mort par mille coupures », Neil Woods, directeur de LEAP UK qui plaide pour une politique des drogues basée sur des preuves, a été rejoint dans la conversation par le journaliste de Benzinga Natan Ponieman, où Woods a partagé son expérience personnelle avec la condition qui découle de son temps de service dans les forces de police britanniques.

Détaillant les rencontres traumatisantes personnelles et ses propres luttes avec le préjudice moral, Woods a expliqué qu’il existe actuellement une crise de la santé mentale au sein de la police britannique.

[irp posts= »18387″ ]

« L’environnement dans lequel vous devenez malade mental dans la police est horrible », a déclaré Woods. « J’ai été traité comme un ennemi lorsque je suis devenu malade mental, j’ai été traité avec beaucoup de suspicion – nous avons donc encore beaucoup de travail d’éducation à faire

Cette crise de la santé mentale dans la police se traduit par une crise politique, a expliqué Woods, car le public a perdu confiance dans la police.

La thérapie assistée par la DMMA s’est révélée très prometteuse pour le traitement du syndrome de stress post-traumatique, et Ponieman a posé la question de savoir comment la promotion de la thérapie psychédélique pour la police peut contribuer à en faciliter l’accès à d’autres patients.

[irp posts= »18380″ ]

« Aux Etats-Unis, il y a eu un grand élan politique mettant en avant les thérapies psychédéliques pour les vétérans … à travers tout le spectre politique », a déclaré Woods, qui a expliqué que LEAP UK travaille pour le changement non seulement avec les traitements psychédéliques, mais aussi pour que toutes les politiques de drogues soient basées sur des preuves.

« Nous voulons perturber la pensée générale, nous voulons provoquer et perturber la pensée politique, parce que c’est là que nous croyons que nous pouvons vraiment faire avancer les choses en termes de développement des politiques dont nous avons besoin », a commenté Woods.

[irp posts= »18385″ ]

Ce travail est effectué « à grands traits » par le biais d’un engagement médiatique et d’un engagement avec différents pays, a expliqué M. Woods, qui a appelé toute personne souhaitant s’impliquer dans les discussions politiques à contacter l’organisation.